Comment acheter sans apport en 2024 ?
Comment acheter sans apport en 2024 ?
Après une année 2023 marquée par une forte hausse des taux d’intérêt, nous amorçons (enfin!) une baisse des taux en ce début d’année 2024. Le taux d’usure a été revu dès le 1er janvier 2024, il est maintenant de 6,29 % pour les prêts d’une durée de plus de 20 ans. Clairement, le sujet de l’usure n’est plus aussi problématique qu’il y a un an. Et avec la baisse des taux qui s’annonce : le signal est très positif pour ce début d’année 2024 !
Pour autant, est-il possible d’acheter sans apport en 2024 ?
Chez JOSS, nous trouvons systématiquement des alternatives pour que vous puissiez accéder à l’achat immobilier. Car oui, nous mouillons le maillot pour faire en sorte que vos projets prennent vie.
Est-ce possible ? Est-ce la bonne solution ?
Comme à son habitude, JOSS vous répond en toute franchise !
A quoi correspond l’apport immobilier ?
Tout d’abord, qu’est-ce qu’un apport ? Pourquoi est-il si souvent demandé lors d’un achat immobilier ?
Il représente la somme que vous pouvez amener lors de l’achat. Il peut s’agir d’une épargne salariale, d’un héritage, ou d’une épargne constituée. De manière générale, les établissements bancaires préfèrent un apport provenant d’une épargne constituée mais pas d’inquiétudes : on vous aide à y voir plus clair.
Il faut bien différencier l’apport que vous souhaitez amener au projet, de l’épargne générale que vous pouvez avoir sur vos comptes bancaires. En effet, vous pouvez avoir 5 000 € d’épargne sur votre livret A, et faire le choix d’apporter un apport de 1 000 € pour votre projet immobilier. Ou pas d’apport.
Doit-on obligatoirement avoir un apport ?
Mettez-vous à la place d’un établissement bancaire qui va vous prêter de l’argent. Il va vous accorder un prêt selon les critères suivants : la valeur du bien, et les frais annexes. Voire les frais d’agence immobilière dans certaines banques. Les frais annexes représentent les frais de notaire, les frais de garantie, et les frais de dossier (ainsi que les frais d’agence immobilière si vous en êtes redevable).
Si vous achetez sans apport, la banque va vous prêter de l’argent pour un montant qui sera supérieur à la valeur actuelle du bien que vous souhaitez acheter. Aïe, ça coince. Compliqué de demander à se faire prêter plus d’argent que ce que vous pourriez rembourser lors de la revente du bien.
Pour se prémunir, les banques demandent (dans la plupart des cas) un apport qui correspond au montant des frais annexes. Cela représente environ 10 % du prix du bien.
C’est d’autant plus vrai aujourd’hui qu’il y a une anticipation de la baisse des prix immobiliers. D’où l’importance pour elles de ne pas prêter plus que la valeur du bien. Voire de prêter un peu moins car s’il y a une revente, l’emprunteur pourra rembourser son crédit à la banque.
En tant que courtiers, nous assistons depuis plusieurs années à un durcissement des conditions d’emprunt. Il est recommandé d’apporter à minima les frais annexes.
Pour autant, et avec notre optimisme légendaire, il est encore possible de trouver des banques capables de financer 110 % de l’achat immobilier (le prix du bien + les frais : bingo !). Mais attention, il faut avoir un dossier solide et remplir haut la main les quelques conditions liées à cet achat sans apport.
Acheter sans apport, est-ce possible ?
La réponse est : oui ! Accrochez-vous et suivez bien nos 3 conseils.
Conseil n° 1 : Que vos comptes soient parfaits.
En effet, les banquiers sont sensibles à votre bonne gestion de comptes. Pas de découverts, pas d’intitulé de virement douteux, pas de saisie administrative : soyez un pro de la gestion de comptes. Le signal que vous enverrez aux banques sera clair : vous êtes sérieux, rigoureux, et donc… un bon candidat pour les banques.
Conseil n° 2 : Que votre saut de charges soit optimisé.
Entre vos dépenses de logement actuelles et votre futur prêt immobilier, il faut veiller à ce que le saut de charge ne ressemble pas au saut de l’ange. Dans l’idéal, vous dépenserez sensiblement la même somme que pour votre précédent logement. Et dans l’idéal de l’hyper idéal, votre reste à vivre est confortable. Le reste à vivre correspond à la somme qu’il vous reste en poche après avoir versé votre mensualité de crédit. Il faut que ce dernier soit suffisant pour gérer vos dépenses du quotidien.
Conseil n° 3 : Valorisez votre épargne d’après projet immobilier.
Vous avez tout à fait le droit de considérer que votre épargne actuelle est une épargne de sécurité. Vous ne souhaitez pas mettre toute votre épargne dans votre projet immobilier car vous êtes prudents. Valorisez-le auprès de la banque. En effet, elle peut être sensible à votre approche et accepter un financement immobilier sans apport.
Vous l’aurez donc compris, acheter sans apport n’est pas la solution la plus recommandée pour obtenir un prêt immobilier. Pour autant, il existe quelques astuces pour y arriver.
Et pour le reste, nous pouvons toujours en discuter. Nous sommes à un clic ! juste à un clic.